La mode vintage est en plein essor. Depuis 2020, les ventes de vêtements vintage ont bondi de 200 %, avec un fort engouement des générations Z et millennials. Pourquoi cet intérêt croissant ? Voici les principales raisons :
- Chiffres clés : Le marché de la seconde main a atteint 177 milliards $ en 2022 et pourrait atteindre 295 milliards $ d'ici 2026.
- Impact écologique : Près de 47 % des consommateurs de la génération Z privilégient les marques durables.
- Unicité : Les pièces vintage offrent une alternative unique face à la fast fashion.
- Nostalgie et qualité : Les vêtements vintage, souvent mieux conçus, évoquent des styles intemporels.
- Réseaux sociaux : Ils amplifient la visibilité et la popularité des tendances rétro.
En Belgique, des enseignes comme MYSTORE répondent à cette demande en proposant des collections vintage accessibles et éco-responsables. Ce phénomène reflète une consommation plus consciente et un attrait croissant pour l'authenticité.
A Bon Entendeur I Les vêtements de seconde main, c’est chic et tendance
L'histoire derrière la mode vintage
La mode vintage puise ses racines dans des décennies emblématiques, dont l'influence continue de marquer les tendances actuelles.
Les décennies qui ont façonné la mode vintage
Les années 1920 ont bouleversé la mode féminine avec les robes flapper, caractérisées par leurs coupes audacieuses. Cette période a marqué une rupture nette avec les conventions vestimentaires d'avant-guerre.
Dans les années 1930, la coupe en biais a fait son apparition, permettant aux robes de suivre naturellement les courbes du corps. Cette technique reste une source d'inspiration pour les créateurs d'aujourd'hui.
Les années 1940 ont vu naître le vêtement utilitaire. Les épaules rembourrées et les tailles cintrées, typiques de cette époque, continuent d'influencer les collections modernes.
Les années 1950 ont imposé deux styles marquants : des silhouettes féminines avec des tailles accentuées et des jupes volumineuses, et des lignes plus droites et minimalistes. Le « New Look » de Christian Dior, lancé en 1947 et inspiré des années 1860, a laissé une empreinte indélébile sur cette décennie.
La révolution des années 1960 a introduit des mini-jupes, des looks androgynes et des touches futuristes. Ces innovations continuent de repousser les limites de la mode contemporaine.
Les années 1970 ont célébré l'individualité avec des styles hippies, des robes prairie et des looks disco éclatants. Cette période reste une référence pour les marques qui valorisent l'expression personnelle.
Les années 1980 sont actuellement en plein retour. Les costumes de pouvoir, les matériaux brillants et les motifs à pois dominent les collections vintage prisées.
Enfin, les années 1990 et 2000 connaissent un regain d'intérêt. Prada a même dédié sa collection printemps/été 2025 à cette période, mettant en avant des tendances comme les jeans taille basse, les crop tops et les accessoires ornés de strass.
Alexis Novak, fondatrice de Tab Vintage, a remarqué cet engouement :
"Récemment, nous avons constaté une hausse des demandes pour Pierre Cardin. Je pense que cela est en partie dû à la résurgence de l'influence space age que nous avons vue sur les podiums, particulièrement dans la collection printemps/été 2025 de Prada."
Le retour cyclique des tendances
L'histoire de la mode montre que les tendances reviennent sans cesse. Si autrefois, elles réapparaissaient après environ 30 ans, ce cycle s'est raccourci à 20 ans, voire moins. Les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans cette accélération, ramenant certains styles en seulement 15 ans.
Les créateurs revisitent régulièrement les archives pour réinterpréter les silhouettes et les styles d'autrefois, tout en les adaptant aux goûts actuels. Ce phénomène, amorcé par Chanel au début du 20ᵉ siècle, reste un pilier de l'industrie.
Un exemple marquant est le retour du sac baguette de Fendi en 2022. Pour célébrer son 25ᵉ anniversaire, la marque a remis sur le devant de la scène ce modèle iconique lors d'un défilé.
Eden Pritikin résume parfaitement cette tendance nostalgique :
"Je pense qu'il y a cette nostalgie générale pour les vêtements et la culture des années 80, 90, début 2000... tout semble plus artificiel de nos jours. Les gens regardent vraiment vers le passé pour voir ce qui fonctionnait pendant ces décennies qu'ils peuvent utiliser pour aller de l'avant, pour essayer de ramener l'authenticité dans leurs marques."
La Génération Z, en particulier, joue un rôle central dans ce renouveau. En combinant leur maîtrise du numérique avec leur créativité, ils mélangent les styles de différentes époques. Environ 15 % des vêtements dans leurs garde-robes sont des pièces chinées ou retravaillées.
MYSTORE mode femme, homme et enfant s'inscrit dans cette dynamique en proposant des collections qui honorent l'héritage des époques passées tout en répondant aux attentes modernes. Avec des pièces inspirées du vintage, accessibles et de qualité, MYSTORE permet aux consommateurs belges de redécouvrir ces styles intemporels sans compromis.
La mode vintage et l'impact environnemental
Saviez-vous que l'industrie de la mode est responsable de 8 à 10 % des émissions mondiales de carbone chaque année ? Dans ce contexte, la mode vintage se présente comme une solution concrète pour limiter l'empreinte écologique du secteur textile.
En optant pour le vintage, on réduit directement la demande de production de nouveaux vêtements, ce qui allège les processus de fabrication gourmands en ressources. Aux États-Unis, une personne jette en moyenne plus de 36 kg de vêtements chaque année, contribuant aux 15,4 milliards de kilos de déchets textiles générés annuellement dans le pays.
Les chiffres sont frappants : 87 % des fibres textiles finissent incinérées ou en décharge, et près des trois quarts des déchets textiles américains sont directement enfouis. Pourtant, le marché vintage connaît une croissance impressionnante, se développant trois fois plus vite que l'ensemble de l'industrie ces dernières années. Cela montre l'urgence de privilégier des alternatives comme le vintage et l'upcycling.
Comment l'upcycling et la production éthique révolutionnent la mode vintage
L'upcycling ne se contente pas de réduire les déchets ; il transforme la manière dont on conçoit la mode. Contrairement au recyclage, qui décompose les vêtements pour créer de nouveaux matériaux, l'upcycling conserve la forme originale des articles. Ce processus évite les émissions liées à la production textile, comme la teinture et l'assemblage des vêtements.
"L'upcycling réduit l'impact environnemental de l'industrie textile en diminuant les déchets, en préservant les ressources et en minimisant la pollution."
Par exemple, produire un seul jean nécessite environ 3 781 litres d'eau. À l'échelle globale, l'industrie de la mode consomme 93 milliards de mètres cubes d'eau chaque année. En donnant une seconde vie aux vêtements existants, l'upcycling contourne ces besoins massifs.
Certaines initiatives illustrent parfaitement cette démarche. Le programme Eileen Fisher Renew collecte et remanufacture des vêtements usagés pour prolonger leur durée de vie et limiter les déchets. De son côté, Patagonia Worn Wear encourage ses clients à réparer et recycler leurs vêtements, réduisant ainsi la nécessité de produire du neuf.
"La mode upcyclée encourage la consommation consciente en mettant en valeur la créativité inhérente à la réutilisation de matériaux existants."
L'engagement éco-responsable de MYSTORE

Des initiatives comme celles-ci inspirent aussi des acteurs locaux, notamment en Belgique. Ici, les tendances mode pour 2025 mettent l'accent sur la durabilité et le design éco-conscient. Le marché belge de la mode devrait atteindre 3,15 milliards d'euros en 2025, avec une augmentation de la pénétration utilisateur de 56,1 % en 2025 à 64,9 % d'ici 2029.
MYSTORE mode femme, homme et enfant s'inscrit dans cette dynamique en intégrant des éléments vintage et des matériaux éco-responsables, tout en favorisant un approvisionnement local. Cette stratégie répond à une demande croissante pour des pratiques éthiques et transparentes.
En mars 2025, l'intérêt pour la mode durable a atteint un sommet, illustrant un changement d'attitude chez les consommateurs belges. MYSTORE s'adapte à cette évolution en proposant des collections hebdomadaires qui marient style vintage et responsabilité environnementale.
La Belgique se distingue également par son engagement dans la Stratégie européenne pour des textiles durables et circulaires. Des événements comme Slowroom Brussels mettent en avant la réutilisation des matériaux, la responsabilité sociale des entreprises et la production locale.
Dans cet écosystème favorable, MYSTORE collabore avec des fournisseurs européens spécialisés dans les matériaux recyclés, réduisant ainsi l'empreinte carbone liée au transport et soutenant l'économie circulaire. Cette approche allie esthétique vintage et durabilité : utilisation de matériaux recyclés, transparence sur l'origine des produits et soutien aux producteurs locaux. Une réponse parfaite aux attentes des consommateurs belges en quête d'alternatives responsables.
Ce qui motive l'intérêt des consommateurs pour la mode vintage
Après avoir discuté de l'impact écologique de la mode vintage, intéressons-nous à ce qui pousse les consommateurs à adopter ces styles. Depuis 2020, les ventes de vêtements vintage ont connu une hausse impressionnante, portée principalement par la génération Z et les millennials. Mais cet engouement ne se limite pas à une simple question de style : il reflète des motivations plus profondes.
Pourquoi la génération Z et les millennials adoptent le vintage
Pour les jeunes générations, le vintage offre une alternative unique dans un univers dominé par la production de masse. Chaque pièce raconte une histoire et permet de se démarquer des tendances uniformes de la fast fashion.
La sensibilité écologique joue également un rôle clé : 67 % des jeunes consommateurs ont déjà acheté des vêtements d'occasion, et 59 % d'entre eux se disent fiers de porter des articles de seconde main. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de réduire leur impact sur l'environnement.
Le savoir-faire et la qualité des vêtements vintage séduisent aussi. Ces pièces, souvent fabriquées avec des matériaux plus durables et des détails soignés, contrastent avec les standards actuels de production. En parallèle, l'aspect économique attire une clientèle soucieuse de son budget, cherchant des vêtements stylés et abordables. D'ailleurs, le marché mondial des vêtements d'occasion devrait croître de 127 % d'ici 2026.
Enfin, la nostalgie joue un rôle essentiel. Elle offre un sentiment de réconfort et de familiarité. Le retour des tendances Y2K en est un exemple frappant, avec la génération Z adoptant des pantalons cargo, des jeans taille basse et des survêtements inspirés des années 2000.
Le vintage en Belgique : un marché aux multiples facettes
En Belgique, ces tendances prennent des formes variées selon les régions, chacune apportant sa propre touche au marché vintage.
- Anvers, connue comme la capitale belge de la mode, se distingue par un mélange d'avant-garde et de pièces historiques, influencée par des créateurs comme Dries Van Noten et Ann Demeulemeester.
- Bruxelles combine tradition et modernité. La ville est célèbre pour sa dentelle raffinée et ses innovations, visibles notamment lors des Brussels Fashion Days. Ce contraste se reflète dans les préférences locales, qui mêlent pièces classiques et touches contemporaines.
- À Gand, l'accent est mis sur la durabilité. Les consommateurs privilégient les vêtements réalisés avec des matériaux éco-responsables, renforçant l'attrait pour des pièces authentiques et respectueuses de l'environnement.
- Dans les villes étudiantes comme Louvain, des boutiques vintage situées sur des rues comme Parijsstraat attirent une clientèle jeune et soucieuse de son budget.
- Liège, quant à elle, propose un mélange urbain chic, avec des marchés vintage animés comme celui du quartier Saint-Pholien, où les créateurs locaux occupent une place importante.
Les vêtements traditionnels belges continuent également d'inspirer. Les habits flamands aux couleurs vives et ornés de dentelles contrastent avec les pièces plus sobres de Wallonie. Aujourd'hui, les jeunes Belges n'hésitent pas à mélanger ces éléments classiques avec des styles modernes, réinventant ainsi leur héritage vestimentaire.
Cette diversité se reflète dans des enseignes comme MYSTORE mode femme, homme et enfant, qui proposent des collections hebdomadaires alliant esthétique vintage et responsabilité environnementale. L'approvisionnement auprès de fournisseurs européens spécialisés dans les matériaux recyclés souligne l'engagement pour une mode plus responsable.
En fin de compte, cette dynamique locale illustre une tendance globale : les jeunes générations se tournent vers la seconde main, à la fois pour affirmer leur style et pour répondre à des préoccupations écologiques.
Défis et opportunités de l'intégration d'éléments vintage
Mélanger l'esthétique vintage avec les exigences modernes est un exercice d'équilibre. Les marques doivent relever des défis concrets tout en explorant des moyens de se démarquer dans un marché compétitif.
Allier styles anciens et attentes contemporaines
Le défi principal réside dans la capacité à préserver l'authenticité du style vintage tout en répondant aux besoins actuels en matière de confort et de fonctionnalité. Par exemple, les recherches sur le streetwear vintage ont bondi de 30 % ces dernières années, soulignant l'intérêt croissant des consommateurs pour des pièces qui combinent esthétique rétro et praticité.
Certaines marques comme Gucci et Prada revisitent leurs archives en proposant des interprétations modernes plutôt que des reproductions exactes. Cette approche met l'accent sur la narration et l'émotion, comme le souligne Chris Davis, directeur marketing de New Balance :
"The transformational shift that [New Balance] had was leading with the story versus leading with the product." - Chris Davis, CMO and SVP, Merchandising
Cependant, des obstacles techniques subsistent. Les tailles des vêtements vintage ne correspondent souvent pas aux standards actuels, et les matériaux d'origine sont parfois difficiles à recréer. De plus, il est impératif de préserver l'authenticité tout en répondant aux attentes en matière de durabilité.
Pour contourner ces difficultés, plusieurs stratégies sont utilisées :
- Adapter les coupes : moderniser les silhouettes vintage pour les rendre plus actuelles.
- Mélanger les époques : combiner des éléments de différentes décennies pour un look harmonieux.
- Touches rétro : intégrer des accessoires vintage plutôt que des pièces complètes.
- Tissus modernes : appliquer des motifs rétro sur des textiles contemporains, plus confortables et durables.
Ces approches permettent aux marques d'innover tout en respectant l'esprit vintage, comme le montre la stratégie de MYSTORE.
Comment MYSTORE réinvente le vintage
MYSTORE a développé une méthode unique pour intégrer le vintage dans ses collections. Avec des renouvellements hebdomadaires de produits, l'enseigne teste rapidement les tendances et ajuste son offre en fonction des retours clients. MYSTORE mode femme, homme et enfant mise également sur une transparence totale concernant sa chaîne d'approvisionnement européenne, un critère crucial pour les consommateurs attachés à l'authenticité.
L'enseigne s'appuie sur trois axes principaux :
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Curation réfléchie : L'équipe sélectionne des pièces qui racontent une histoire, une démarche qui rejoint la vision de Luke Fracher, cofondateur de Round Two :
"Finding something that no one else has, means a lot to a lot of people." - Luke Fracher
- Accessibilité et durabilité : MYSTORE propose des pièces abordables fabriquées avec des matériaux recyclés, en partenariat avec des fournisseurs européens spécialisés dans l'éco-conception. Cela répond aux attentes des jeunes consommateurs belges tout en respectant l'esthétique vintage.
- Narration digitale : Chaque collection est accompagnée d'un récit sur ses inspirations historiques. Ce storytelling renforce le lien émotionnel avec les clients et exploite la nostalgie, un moteur clé dans l'achat de pièces vintage.
MYSTORE adapte également ses collections aux préférences locales. Par exemple, à Anvers, les pièces audacieuses dominent, tandis qu'à Gand, l'accent est mis sur des matériaux durables. Cette flexibilité est un atout essentiel dans un secteur où le marché mondial du streetwear pourrait atteindre 185 milliards d'euros d'ici 2025.
En combinant des inspirations rétro, une production responsable et des prix accessibles, MYSTORE illustre comment transformer les défis liés au vintage en opportunités commerciales solides et durables.
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L'avenir de la mode vintage en Belgique et au-delà
Le marché européen de la seconde main est en pleine transformation. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il devrait passer de 836,1 millions USD en 2024 à un impressionnant 16 751,50 millions USD en 2032, avec un taux de croissance annuel estimé à 6,12 %. Quant au secteur du vêtement vintage, il pourrait atteindre une valeur de 351 milliards USD d’ici 2027. Cette évolution est portée par une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux dans un secteur responsable d’environ 10 % des émissions annuelles de carbone à l’échelle mondiale. Avec cette dynamique, les innovations technologiques redessinent les contours du marché, notamment dans les processus d’authentification et de valorisation des pièces vintage.
Nouvelles technologies pour garantir l’authenticité des pièces vintage
L’intelligence artificielle (IA) est en train de changer la donne dans le monde du vintage. Grâce à des algorithmes avancés, elle permet d’authentifier les articles de luxe avec une précision allant jusqu’à 99,1 %. Entrupy, par exemple, utilise l’IA et la vision par ordinateur pour répondre à la problématique des contrefaçons, un fléau qui représente environ 1 200 milliards USD par an.
Une autre innovation majeure est l’introduction des Passeports Produits Numériques, qui servent d’identité numérique aux articles. Ces passeports permettent de tracer l’origine et l’historique des pièces. Coach, via sa ligne Coachtopia, s’est associé à Eon pour intégrer cette technologie. Les consommateurs peuvent ainsi facilement revendre leurs articles sur des plateformes comme Poshmark tout en conservant une transparence totale sur leur provenance.
"Les identités numériques, également connues sous le nom de Passeports Produits Numériques, peuvent permettre de remplir automatiquement les listes de produits dans les environnements de revente pour les clients." - Natasha Franck, fondatrice et PDG d’Eon
À partir de 2028, l’Union européenne rendra cette technologie obligatoire pour toutes les marques grâce au Règlement sur l’écoconception pour les produits durables (ESPR). Les marques belges, comme MYSTORE, ont donc une opportunité de se préparer dès maintenant à cette transition.
La blockchain joue également un rôle croissant, en offrant des registres transparents pour authentifier les pièces vintage. Ces avancées technologiques renforcent la confiance des consommateurs dans le marché de la seconde main, leur permettant de vérifier instantanément l’authenticité et l’histoire d’un article.
MYSTORE : une marque belge prête à saisir les opportunités
Ces innovations ouvrent de nouvelles perspectives pour des enseignes comme MYSTORE. Avec des collections renouvelées chaque semaine et un sourcing européen, MYSTORE est idéalement positionnée pour intégrer ces technologies tout en restant proche des attentes des consommateurs belges.
Selon Alon Rotem, directeur de la stratégie chez ThredUp :
"Nous pensons que la révolution de l'IA va vraiment bénéficier de manière disproportionnée à la revente et à la seconde main par rapport au commerce de détail traditionnel"
MYSTORE mode femme, homme et enfant peut miser sur plusieurs axes pour se développer davantage :
- Partenariats locaux et matières recyclées : Ces initiatives répondent à la demande croissante pour des pratiques éthiques et transparentes.
- Sourcing européen : Un atout stratégique qui garantit traçabilité et qualité.
- Tendances du vintage : Comme l’observe Jefferson Ihenacho de One of a Kind Archive, les consommateurs recherchent désormais des pièces uniques et méconnues qui reflètent leur personnalité.
En Belgique, où 14,8 kg de vêtements par personne ont été jetés en 2018 (soit une augmentation de 10 % par rapport à 2013), MYSTORE a également un rôle à jouer dans la réduction des déchets textiles. Avec seulement 1 % des textiles recyclés en nouveaux vêtements et 87 % détruits ou envoyés en décharge, le potentiel pour des pratiques plus durables est immense.
Le marché du vintage en Belgique est en plein essor, porté par l’innovation et une prise de conscience environnementale croissante. Les marques capables de conjuguer durabilité, transparence et technologie, comme MYSTORE, seront celles qui tireront le mieux parti de cette transformation.
Conclusion : La mode vintage comme tendance durable
La mode vintage redéfinit le paysage textile, avec le marché de la seconde main qui connaît une croissance impressionnante. En effet, ce segment devrait croître 9 fois plus vite que la mode traditionnelle d'ici 2027, et aux États-Unis, un vêtement sur trois acheté l'année dernière était de seconde main.
L'impact environnemental de l'industrie textile est colossal : elle représente environ 10 % des émissions mondiales, et chaque individu jette en moyenne 32 kg de vêtements par an. Dans ce contexte, le vintage apparaît comme une solution concrète. Acheter des vêtements de seconde main permet de réduire les émissions de carbone de 25 % en moyenne, ce qui démontre clairement les bénéfices écologiques de cette pratique.
En Belgique, cette tendance s'inscrit harmonieusement dans l'esprit créatif du pays. Comme le souligne une observation experte :
"La Belgique chic et le paysage sartorial innovant se rencontrent pour former des styles uniques".
Anvers, reconnue comme un centre de mode avant-gardiste, continue de jouer un rôle clé dans cette dynamique, valorisant l'individualité face à la consommation de masse.
Les millennials, qui représentent près de 40 % des acheteurs, privilégient des valeurs comme l'authenticité et la durabilité. Ces critères sont également partagés par plus de la moitié des consommateurs européens. Aux États-Unis, deux tiers des consommateurs prêtent attention aux engagements écologiques des marques.
Pour des enseignes comme MYSTORE mode femme, homme et enfant, cette évolution représente une opportunité majeure. Avec des collections renouvelées chaque semaine et un sourcing européen, MYSTORE répond à une demande grandissante pour des produits qui allient style personnel et responsabilité environnementale. Le mélange belge entre haute couture et accessibilité correspond parfaitement aux attentes des consommateurs d'aujourd'hui.
L'avenir de la mode vintage repose sur trois axes principaux : la technologie, pour garantir l'authenticité des articles ; la durabilité, pour répondre aux préoccupations environnementales ; et l'individualité, pour satisfaire le besoin d'expression personnelle. Ces aspects, abordés tout au long de cette analyse, soulignent l'importance d'une approche globale pour transformer l'industrie. Comme l'exprime Brynn Hemingway, directrice créative :
"Mon espoir est que le vintage devienne le nouveau luxe et que la friperie devienne le nouveau streetwear. Pour le bien de la planète, il faut que ce soit ainsi".
Les marques qui sauront intégrer ces valeurs – durabilité, authenticité et technologie – seront celles qui tireront leur épingle du jeu dans cette ère de mode consciente, où le vintage est appelé à devenir le pilier central du secteur textile.
FAQs
Pourquoi les jeunes, notamment la génération Z et les millennials, adoptent-ils autant la mode vintage ?
Pourquoi les jeunes générations adoptent-elles la mode vintage ?
Les générations Z et millennials montrent un engouement croissant pour la mode vintage, et ce n’est pas un hasard. Ces jeunes recherchent des vêtements qui sortent de l’ordinaire, des pièces qui racontent une histoire et qui leur permettent de s’affirmer loin des tendances uniformisées de la mode de masse. Mais il ne s’agit pas seulement de style : cette préférence reflète aussi une prise de conscience environnementale. Acheter du vintage, c’est prolonger la vie des vêtements et s’inscrire dans une démarche plus respectueuse de la planète.
Un autre facteur clé est la nostalgie. Les vêtements vintage rappellent des époques révolues, souvent idéalisées, et procurent un sentiment de connexion avec le passé. En Belgique, ce phénomène se traduit par une multiplication des friperies et des boutiques en ligne spécialisées dans les pièces rétro. Ces espaces séduisent par leur capacité à allier mode, éthique et budget raisonnable, offrant ainsi une alternative attrayante pour les amateurs de style responsable.
En quoi la mode vintage peut-elle réduire l’impact environnemental de l’industrie textile ?
La mode vintage : un choix écoresponsable
La mode vintage joue un rôle essentiel dans la réduction de l’impact écologique en misant sur la réutilisation des vêtements déjà existants. En prolongeant la durée de vie des habits, on limite non seulement les déchets textiles, mais aussi la production de nouveaux vêtements. Cela signifie moins de pression sur les ressources naturelles et une baisse des émissions de CO₂ liées à la fabrication.
En optant pour des pièces vintage, on participe également à un modèle économique circulaire qui valorise la durabilité. Ce mode de consommation encourage des choix plus réfléchis et s’oppose aux effets néfastes de la fast fashion sur la planète. Adopter la mode vintage, c’est non seulement réduire son empreinte écologique, mais aussi affirmer son style avec des vêtements qui racontent une histoire.
Comment les nouvelles technologies aident-elles à garantir l'authenticité des vêtements vintage ?
Les technologies modernes au service de l'authentification des vêtements vintage
Les avancées technologiques jouent un rôle majeur dans la validation de l'authenticité des vêtements vintage. La blockchain, par exemple, garantit une traçabilité et une transparence accrues en créant des certificats numériques sécurisés et impossibles à falsifier pour chaque article. Ces certificats permettent de suivre l'historique complet d'une pièce, de sa production à son achat.
En parallèle, des systèmes d'intelligence artificielle (IA) analysent minutieusement les matériaux, les coutures, ainsi que d'autres caractéristiques spécifiques. Ces analyses permettent de vérifier l'origine et l'authenticité des vêtements avec une précision impressionnante, réduisant ainsi le risque de contrefaçon.
Grâce à ces outils, les consommateurs bénéficient d'une meilleure protection, tout en renforçant leur confiance dans le marché du vintage. Ce secteur séduit de plus en plus pour son caractère unique et son approche respectueuse de l'environnement.