Comment les passeports numériques réduisent le greenwashing

published on 02 June 2025

Les passeports numériques pour produits (DPP) sont une solution clé pour combattre le greenwashing. Ils offrent une traçabilité complète, des données fiables sur l'origine des matériaux, l'empreinte carbone, et les conditions de fabrication. En Belgique, où 65 % des consommateurs envisageraient de changer de marque pour plus de transparence, ces outils répondent à une demande croissante de preuves concrètes sur la durabilité des produits.

Points clés :

  • Transparence accrue : Les DPP permettent de vérifier en temps réel les affirmations écologiques grâce à des QR codes ou la blockchain.
  • Confiance renforcée : 71 % des consommateurs estiment que ces passeports augmentent leur confiance envers les marques.
  • Conformité réglementaire : L'Union européenne rendra ces passeports obligatoires d'ici 2027 pour lutter contre les pratiques trompeuses.
  • Avantages pour les PME : Des solutions abordables comme le DPP-as-a-Service aident les petites entreprises à se conformer sans coûts excessifs.

Les DPP ne sont pas seulement une réponse au greenwashing, mais aussi une opportunité pour les marques belges de se démarquer dans un marché où la transparence et la durabilité sont devenues des priorités.

Comment les passeports numériques stoppent le greenwashing

Traçabilité transparente de la chaîne d'approvisionnement

Les passeports numériques permettent de suivre l'ensemble du parcours d'un produit, de sa fabrication à son recyclage, en documentant chaque étape de manière centralisée. Grâce à eux, les entreprises peuvent fournir des informations précises sur l'origine des matériaux, les procédés de fabrication utilisés et l'empreinte carbone associée.

Ces passeports incluent des données concrètes sur des aspects clés tels que les émissions de carbone, la consommation d'énergie, l'utilisation d'eau et les déchets générés. Prenons l'exemple de Sapphire Mills, qui a collaboré avec Green Story pour intégrer des codes QR dans leurs passeports numériques. Ces codes permettent aux consommateurs de découvrir l'origine des matières premières et de consulter l'empreinte environnementale complète des produits.

Pour les consommateurs en Belgique, cette transparence répond à un besoin croissant de vérification. Les passeports numériques offrent une vue complète de la chaîne d'approvisionnement, permettant aux marques de garantir un approvisionnement éthique, de contrôler la qualité et de suivre précisément le parcours des produits. À cela s'ajoute l'utilisation de technologies avancées pour protéger ces données et renforcer leur fiabilité.

Technologie blockchain pour la sécurité des données

La blockchain joue un rôle clé dans la fiabilité des passeports numériques en assurant un système transparent et infalsifiable. Une fois enregistrées, les données environnementales ne peuvent plus être modifiées ou manipulées. Grâce à son mécanisme de chiffrement intégré, la blockchain garantit que les informations restent sécurisées et immuables. Toute modification laisse une trace indélébile, ce qui rend impossible la dissimulation de pratiques non durables.

Les contrats intelligents, une autre application de la blockchain, permettent d'automatiser et de vérifier les déclarations environnementales. Par exemple, lorsqu'une entreprise affirme utiliser 100 % de coton biologique, ces contrats peuvent vérifier l'information auprès de fournisseurs certifiés et bloquer toute déclaration incorrecte. Cette transparence pousse les entreprises à assumer pleinement leurs responsabilités environnementales.

Contrairement aux bases de données traditionnelles, la blockchain offre une intégration simplifiée, éliminant les besoins complexes de gestion des accès. Cela permet aux différents acteurs de collaborer facilement et d'ajouter de la valeur sans obstacles techniques.

« La blockchain peut apporter des gains d'efficacité dans les processus d'administration publique et permettre de nouvelles applications »
– Stefan Berger, député européen du groupe PPE

Pour des entreprises comme MYSTORE mode femme, homme et enfant, adopter la blockchain représente un avantage concurrentiel important, surtout dans un contexte où les marchés évoluent vers une transparence accrue. Ces technologies s'intègrent également aux outils de vérification en temps réel, comme nous le verrons plus loin.

Accès instantané des consommateurs aux données vérifiées

Grâce à cette traçabilité, les marques permettent aux consommateurs de vérifier en temps réel leurs engagements écologiques. Cela répond à une demande forte : 56 % des consommateurs souhaitent obtenir des preuves authentiques de ces engagements. Une enquête menée entre le 9 août et le 27 octobre 2024 par Certilogo et SDA Bocconi Monitor for Circular Fashion montre que 49 % des 1 741 participants connaissent déjà les passeports numériques de produits.

Les chiffres soulignent l'urgence d'une transparence accrue : 53 % des déclarations écologiques sont vagues, trompeuses ou non fondées, et 40 % ne sont accompagnées d'aucune preuve. Les passeports numériques offrent une solution concrète à ce problème. Grâce aux codes QR, codes-barres spécialisés ou technologies NFC, les consommateurs peuvent accéder instantanément à des informations détaillées sur la durabilité et les pratiques éthiques des produits. Ces outils permettent également aux consommateurs belges de vérifier les « déclarations vertes » des entreprises et d'évaluer leur impact environnemental.

« Cette mentalité d'adoption précoce des DPP représente une opportunité unique pour les marques de répondre aux attentes croissantes des consommateurs en démontrant concrètement leur engagement vers un écosystème de mode plus transparent et responsable, et en engageant les consommateurs dans des expériences plus significatives »
– Rossella Munafò, Responsable Stratégie et Innovation Business chez Certilogo

En outre, les implications financières sont claires : 55 % des consommateurs sont prêts à payer un prix plus élevé pour des produits qu'ils jugent respectueux de l'environnement. Cela crée une opportunité importante pour les entreprises qui adoptent une approche transparente, notamment en Belgique, où la sensibilité environnementale ne cesse de croître.

Passeport numérique de produit: levier de l'économie circulaire

Intégration des passeports numériques dans les chaînes d'approvisionnement de la mode

Après avoir exploré comment les technologies des passeports numériques (DPP) peuvent contrer le greenwashing, intéressons-nous à leur mise en œuvre concrète dans les chaînes d'approvisionnement du secteur de la mode.

Données nécessaires pour les DPP

Pour intégrer les passeports numériques, les entreprises doivent collecter des données bien plus détaillées que celles généralement présentes sur les étiquettes physiques actuelles. Cette exigence accentue l'importance de la transparence pour les entreprises belges. La Commission européenne prévoit de définir des exigences spécifiques pour chaque catégorie de produits via des actes délégués, avec une échéance fixée au 31 décembre 2025. Une fois ces règles établies, les entreprises disposeront de 18 mois pour s'y conformer.

Les informations à collecter, selon les directives ESPR, se répartissent en plusieurs catégories clés :

Catégorie Exemples de données
Chaîne d'approvisionnement Origine des matières premières, lieux de production, transporteurs
Composition des matériaux Pourcentages de fibres, traitements chimiques, certifications
Circularité Instructions de réparation, recyclabilité, durée de vie estimée
Conformité Respect des normes REACH, labels écologiques européens, normes de sécurité
Durabilité Empreinte carbone, consommation d'eau, déchets générés

La gestion de ces données exige une solution globale, incluant des outils comme les systèmes PLM, ERP et QR codes pour centraliser les informations. Contrairement à une simple étiquette QR, le DPP propose un cadre complet pour favoriser l’écoconception. Les textiles, parmi les 12 catégories de produits concernées par les DPP de l'UE, sont jugés comme ayant le plus grand potentiel en termes de valeur circulaire.

Défis pour les petites et moyennes entreprises

Pour les PME belges et européennes, l'intégration des DPP représente un défi de taille. À partir de 2027, ces passeports numériques deviendront obligatoires pour tous les produits de mode vendus dans l'Union européenne, créant une pression importante pour les entreprises, quelle que soit leur taille.

Les principaux obstacles incluent la centralisation des données provenant de chaînes d'approvisionnement mondiales, l'intégration des DPP dans les systèmes existants, la vérification de l'exactitude des données et les ressources limitées. Les informations fournies par les fournisseurs sont souvent incomplètes ou incohérentes.

Le coût représente également un enjeu majeur, avec des budgets variant selon la complexité des projets :

  • Solutions de base adaptées aux petites marques et start-ups : moins de 10.000 €/an
  • Offres complètes pour les entreprises moyennes : entre 15.000 € et 50.000 €/an
  • Solutions sur mesure pour les grandes entreprises : de 100.000 € à plus de 500.000 €/an

Pour répondre à ces défis, des options adaptées émergent. Les PME peuvent recourir à des solutions cloud ou à des services DPP-as-a-Service, qui permettent de se conformer aux exigences sans nécessiter d'investissements initiaux importants. Par exemple, Burton Snowboards a collaboré avec Avery Dennison pour adopter une plateforme DPP-as-a-Service, centralisant ses données et favorisant la circularité.

Les entreprises peuvent aussi rejoindre des plateformes collaboratives de partage de données, ce qui leur permet de mutualiser les ressources, d'accéder aux informations des fournisseurs, de suivre le cycle de vie des produits et de partager les coûts liés à la conformité.

L'approche de MYSTORE pour une mode transparente

MYSTORE

MYSTORE illustre comment une stratégie progressive peut répondre aux attentes croissantes en matière de transparence et de durabilité. MYSTORE mode femme, homme et enfant s'engage dans une démarche alignée sur ses valeurs écoresponsables et son approvisionnement européen. Cette stratégie lui permet de maintenir des prix accessibles tout en répondant aux attentes des consommateurs belges.

L'entreprise adopte une approche par étapes pour gérer les défis et les coûts. Elle commence par auditer ses systèmes informatiques afin d'identifier les lacunes et de déterminer les améliorations nécessaires.

En privilégiant des fournisseurs européens, MYSTORE garantit des données fiables sur l'origine des matériaux, tout en maintenant des prix compétitifs. Cette collaboration facilite la collecte d'informations précises sur les processus de fabrication.

La qualité des données, avant leur intégration dans une blockchain, est une priorité. MYSTORE assume la responsabilité de garantir l'exactitude des informations obligatoires pour le DPP, conformément à son rôle d'opérateur économique.

« Les DPP ne concernent pas seulement le respect des réglementations ; ils constituent un outil pour améliorer la durabilité, la traçabilité et même l'efficacité interne » - Jody Plows, PDG de Nobody's Child

Cette stratégie attire les consommateurs soucieux de l'environnement, qui sont prêts à payer davantage pour des produits durables (66 % d'entre eux, selon une étude). Ainsi, MYSTORE transforme cette exigence réglementaire en opportunité de croissance, tout en restant fidèle à ses valeurs.

Avec sa mise en œuvre progressive des DPP, MYSTORE prépare le terrain pour répondre aux futures évolutions réglementaires et poser les bases d’un développement durable.

Avantages des passeports numériques pour les consommateurs et les marques

En approfondissant l'analyse des technologies de traçabilité, il est essentiel de comprendre comment les passeports numériques profitent à la fois aux consommateurs et aux marques. Ces outils permettent aux consommateurs d'accéder à des informations fiables sur l'origine, les matériaux et l'impact écologique des produits, tout en offrant aux marques une opportunité de transformer leurs efforts écoresponsables en atouts stratégiques.

Des choix éclairés pour les consommateurs écoresponsables

Les passeports numériques, comme les DPP (Digital Product Passports), répondent à une demande croissante de transparence de la part des consommateurs belges. Grâce à des technologies comme les QR codes ou les puces NFC, ces derniers peuvent consulter instantanément des informations détaillées sur l'origine, la production et l'empreinte carbone des produits.

Cette transparence est essentielle, surtout lorsque l'on sait que 52 % des consommateurs ont déjà été confrontés à des informations trompeuses sur les engagements écologiques des marques. Les DPP permettent également de vérifier directement l'authenticité de certifications reconnues, telles que GOTS, OEKO-TEX ou Fair Trade, simplement via un smartphone. Cette fonctionnalité est d'autant plus pertinente que 66 % des consommateurs se disent prêts à payer plus pour des produits durables, tandis que 84 % affirment qu'ils réduiraient leurs interactions avec une marque en cas de pratiques environnementales douteuses.

Les attentes sont encore plus marquées chez la génération Z, où 88 % expriment une méfiance vis-à-vis des déclarations écologiques des entreprises. En outre, les DPP ne se limitent pas à informer : ils fournissent aussi des conseils d'entretien et de réparation, prolongeant ainsi la durée de vie des vêtements. Ces informations favorisent également le recyclage et la réutilisation, soutenant ainsi des initiatives d'économie circulaire.

Conformité aux exigences réglementaires européennes

Pour les marques, les DPP ne sont pas seulement un outil pratique, mais aussi une réponse aux réglementations européennes en matière de durabilité. Le Règlement sur l'écoconception des produits durables (ESPR) et la Directive sur les allégations vertes imposent des standards stricts en matière de transparence. Ces mesures visent à lutter contre les allégations vagues ou infondées, qui restent trop fréquentes.

Grâce aux DPP, les marques peuvent appuyer leurs déclarations de durabilité avec des preuves concrètes, réduisant ainsi les risques de greenwashing. Cela est d'autant plus crucial que 91 % des consommateurs estiment qu'une partie des marques ont recours à des pratiques de greenwashing. Pour assurer leur conformité, les entreprises doivent souvent faire appel à des organismes tiers accrédités et réaliser des audits environnementaux, identifiant ainsi les éventuelles lacunes. Non seulement ces démarches renforcent la conformité réglementaire, mais elles contribuent également à établir une relation de confiance avec les consommateurs.

Renforcement de la réputation et fidélisation client

Les passeports numériques ne se limitent pas à la conformité ou à la transparence : ils ouvrent aussi de nouvelles possibilités d'engagement avec les clients. Prenons l'exemple de la marque britannique Loake, qui a intégré des DPP à toute sa gamme en août 2024 pour mettre en avant son savoir-faire artisanal.

Ces initiatives ont un impact direct sur la fidélisation. Par exemple, 53 % des consommateurs de produits de luxe connaissent déjà les DPP, et 56 % se disent plus enclins à acheter des articles d'occasion dotés de ces passeports numériques. Pour des enseignes comme MYSTORE mode femme, homme et enfant, cela représente une opportunité de renforcer les liens avec leurs clients tout en proposant des produits à des prix compétitifs.

L'intégration des DPP dans des programmes de fidélité existants permet également d'offrir des avantages exclusifs, comme des réductions ou des recommandations personnalisées. En retour, les marques obtiennent des données précieuses sur les comportements des consommateurs, ce qui leur permet d'ajuster leurs stratégies marketing. Enfin, adopter cette technologie dès maintenant offre un avantage notable, puisque 67 % des consommateurs affirment qu'ils privilégieraient un produit offrant davantage d'informations sur sa durabilité.

L'avenir des passeports numériques dans la mode

Les passeports numériques pour produits (DPP) ne se contentent pas de transformer la manière dont les marques et les consommateurs interagissent avec les vêtements. Ils redéfinissent également les bases de l'industrie de la mode en Belgique, où la transparence devient un pilier essentiel pour promouvoir une économie circulaire performante et des normes de durabilité harmonisées à l'échelle européenne.

Connexion avec les marchés de seconde main et circulaires

Les DPP bouleversent la stratégie des marques en matière d'économie circulaire. En offrant une traçabilité complète tout au long du cycle de vie d'un produit, ces passeports facilitent la revente et le recyclage, des étapes cruciales pour réduire le gaspillage. Ce n'est pas anodin : le marché mondial de la seconde main pourrait atteindre 350 milliards de dollars d'ici 2030.

Des marques adoptent déjà ces technologies. Prenons Copenhagen Cartel, une marque danoise spécialisée dans l'activewear, qui collabore avec Renoon pour permettre à ses clients de revendre leurs produits en un clic grâce aux DPP. Une initiative qui répond à une demande croissante, puisque 73 % des consommateurs souhaitent une expérience d'achat plus interactive et connectée.

Ces passeports numériques ne se limitent pas à la revente. Ils fournissent des informations détaillées sur la durabilité, les réparations effectuées et les éventuelles modifications, rendant chaque produit plus attractif sur le marché de l'occasion. Par exemple, des enseignes comme MYSTORE mode femme, homme et enfant pourraient s'intégrer directement à des plateformes de revente et de réparation grâce à cette technologie. La marque française ba&sh illustre bien cette tendance : en France, la seconde main représente déjà 5 % de son chiffre d'affaires, soit plus d'un million d'euros, avec un message clair : "Take back, trade in, reinvest".

Création de métriques de durabilité standardisées

Pour que les DPP se généralisent, il est essentiel d'harmoniser les critères de durabilité. L'Union européenne travaille à définir des métriques claires basées sur des éléments comme la réparabilité, la recyclabilité, les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'eau. Une initiative qui répond à des attentes fortes : 46 % des consommateurs veulent plus de clarté sur l'origine des produits, et 53 % ont du mal à distinguer les pratiques réellement durables des simples stratégies de greenwashing.

L'urgence est palpable : environ 90 % des ressources matérielles utilisées dans l'UE sont jetées après une seule utilisation. Pour y remédier, SGS, via son système bluesign, propose dès janvier 2025 des consultations expertes pour garantir la conformité des produits aux standards des DPP, tout en vérifiant les données des étiquettes et en élaborant des plans d'action pour améliorer la durabilité.

Cette uniformisation des critères offre aux marques locales une opportunité unique de se positionner comme des leaders de la transparence sur le marché belge, où les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l'impact environnemental de leurs achats.

Opportunités pour les consommateurs et marques locales

Avec des outils comme les DPP, les marques belges peuvent se démarquer en adoptant des pratiques plus transparentes et responsables. La traçabilité renforcée et les métriques standardisées renforcent la confiance des consommateurs : 73 % disent faire davantage confiance à une marque qui fournit des informations détaillées sur la durabilité de ses produits, et 67 % sont plus enclins à acheter lorsque ces données sont disponibles.

Des exemples internationaux montrent la voie. Bon+Berg, une entreprise dublinoise spécialisée dans les sous-vêtements éco-responsables, utilise la blockchain Polygon pour sécuriser les données de durabilité sur un registre public. De son côté, The Morphbag by GSK, une marque londonienne de sacs en cuir végétal, met régulièrement à jour les informations de durabilité de ses produits grâce à un DPP basé sur le cloud.

"Les DPP ne se contentent pas de cocher des cases - ils libèrent une réelle valeur commerciale. Ils offrent aux consommateurs la transparence, aux marques une meilleure gestion du cycle de vie, et à l'industrie un avenir plus circulaire." - Natalia Revishvili, Responsable Marketing, Twintag

En Belgique, GS1 Belgique & Luxembourg joue un rôle clé en harmonisant les flux de données dans la chaîne circulaire. Cette initiative permet aux parties prenantes de parler un langage commun, simplifiant ainsi l'adoption des DPP par les marques locales.

Pour les consommateurs belges, ces avancées représentent une opportunité de faire des choix plus éclairés, en tenant compte de l'impact environnemental et éthique des produits qu'ils achètent. D'ailleurs, 56,1 % des personnes interrogées affirment que comprendre la recyclabilité d'un produit influence positivement leur décision d'achat.

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Conclusion : Les solutions numériques pour la transparence dans la mode

Les passeports numériques pour produits ne se limitent pas à une simple avancée technologique. Ils incarnent une réponse concrète au greenwashing, un problème qui érode la confiance des consommateurs belges. Beaucoup se sentent trompés par des informations floues ou exagérées sur les pratiques durables des marques. Ces outils offrent enfin une solution fiable et accessible pour y remédier.

Des marques comme Patagonia et Eileen Fisher montrent la voie en utilisant ces technologies pour établir une transparence totale. Patagonia, par exemple, intègre des codes QR permettant d'accéder aux détails sur l'origine des matières premières et les conditions de fabrication. De son côté, Eileen Fisher partage des informations précises sur les matériaux recyclés employés dans ses produits. Ces initiatives prouvent que la transparence peut aller au-delà des slogans pour devenir une réalité mesurable.

Le marché des passeports numériques pour produits (DPP) est en pleine expansion. Il devrait passer de 0,2 milliard d'euros en 2024 à 0,9 milliard d'euros d'ici 2030, avec une croissance annuelle prévue de 30,8 %. Cette dynamique reflète une tendance forte : 66 % des consommateurs se disent prêts à payer davantage pour des produits durables. Mais ils souhaitent aussi des preuves solides de ces engagements. Pour les marques, cela représente non seulement un potentiel économique considérable, mais aussi une opportunité de renforcer la confiance avec leur clientèle.

Pour les entreprises belges, comme MYSTORE mode femme, homme et enfant, adopter les DPP constitue une chance unique de se démarquer. Dans un contexte où les attentes des consommateurs augmentent, ces outils permettent de répondre aux nouvelles exigences du marché. Avec l'entrée en vigueur du règlement européen en 2027 et une projection de 62,5 milliards de DPP dans le secteur de la mode d'ici 2030, les marques qui prennent les devants dès maintenant disposeront d'un avantage stratégique.

En clair, les DPP redéfinissent les règles du jeu dans la mode. En offrant des données vérifiables sur chaque étape du cycle de vie d'un produit - de l'approvisionnement des matières premières à sa fin de vie - ils permettent aux consommateurs de faire des choix informés. Simultanément, ils aident les marques à prouver concrètement leur engagement envers une mode plus responsable. L'avenir de la transparence dans la mode se construit dès aujourd'hui, et les passeports numériques en sont le moteur essentiel.

FAQs

Comment les passeports numériques garantissent-ils une transparence fiable sur la durabilité des produits ?

Les passeports numériques pour produits (DPP)

Les passeports numériques pour produits (DPP) offrent une transparence complète en suivant chaque étape du cycle de vie d’un produit. Ils contiennent des données vérifiables sur l’origine des matériaux, les procédés de fabrication et les impacts liés à ces étapes. Ce niveau de détail permet aux consommateurs de faire des choix plus éclairés tout en aidant les marques à éviter les pièges du greenwashing.

En rendant les produits traçables, les DPP renforcent la confiance des clients et aident les entreprises à se conformer aux réglementations environnementales. Ils constituent une approche moderne et efficace pour encourager une consommation responsable tout en réduisant l’impact écologique des produits.

Quels obstacles les PME belges peuvent-elles rencontrer en adoptant les passeports numériques dans leurs chaînes d'approvisionnement ?

Les défis des PME belges face aux passeports numériques

Pour les petites et moyennes entreprises (PME) en Belgique, l'adoption des passeports numériques peut s'accompagner de plusieurs obstacles. L'un des premiers défis est le coût initial élevé lié à l'implémentation de ces technologies. Pour les entreprises aux ressources limitées, cet investissement peut sembler difficile à justifier.

Un autre frein majeur réside dans le manque de compétences techniques au sein des équipes. Gérer les données et les systèmes de traçabilité nécessaires pour utiliser les passeports numériques peut rapidement devenir complexe sans une expertise adéquate.

La fragmentation des chaînes d'approvisionnement ajoute une couche supplémentaire de difficulté. Avec de nombreux acteurs impliqués, assurer une communication fluide et une coordination efficace peut s'avérer compliqué.

Enfin, les PME doivent composer avec des réglementations environnementales de plus en plus strictes, qui impliquent souvent une charge administrative accrue. Cela nécessite non seulement un suivi rigoureux, mais aussi des efforts supplémentaires pour garantir le respect de ces normes.

Comment les passeports numériques garantissent-ils la traçabilité et l’authenticité des produits grâce à la blockchain ?

Passeports numériques et technologie blockchain

Les passeports numériques s'appuient sur la technologie blockchain pour enregistrer les données des produits de manière décentralisée et sécurisée. L'un des atouts majeurs de la blockchain réside dans son caractère immuable : une fois les informations inscrites, elles ne peuvent ni être modifiées ni supprimées. Cette caractéristique renforce non seulement la transparence, mais également la confiance des consommateurs envers les marques.

En parallèle, la blockchain offre une traçabilité complète des produits, permettant de suivre leur origine et leur parcours à chaque étape de leur cycle de vie. Cela joue un rôle clé pour vérifier les engagements des marques en matière de durabilité et pour contrer le greenwashing en fournissant des données fiables et vérifiables. Ce niveau de transparence aide les consommateurs à faire des choix plus éclairés.

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